Introduction

En décembre, j’ai découvert dans un service SI (Système d’information) ce tableau de supervision active.

Les opérateurs, me le présentent fièrement. Ce tableau est le reflet de leur culture 4.0 où le numérique est Roi.

Après quelques échanges, les langues se libèrent et les informaticiens commencent à critiquer la supervision active qui ne leur parait pas efficace :

  • Les informations ne sont pas tout le temps visibles car l’écran est utilisé à d’autres fins.
  • L’ensemble du tableau ne tient pas sur l’écran, il faut scroller pour avoir accès à toutes les informations… Et bien sûr, une seule personne a la souris, les gestionnaires n’ont pas la main sur les informations présentes à l’écran.
  • Une seule personne tient le clavier et il est assez fastidieux de mettre à jour le tableau.
  • Il n’y a que peu d’interactions entre les gestionnaires car tous restent assis à leur poste pendant le rituel quotidien.

Le 4.0 est-il vraiment adapté à la supervision active ?

J’ai eu l’occasion de tester un logiciel spécialisé dans la supervision active (ici, I-Obeya)

Le résultat est bien meilleur et on garde l’essence d’un tableau blanc à quelques conditions d’utiliser un écran dédié et suffisamment grand pour que l’information soit toujours visible (60 pouces en 4k sont un minimum).

Ce type de logiciel permet :

  • Est aussi souple qu’un tableau blanc car il est possible créer ses propres indicateurs
  • On garde une interaction entre les opérateurs lors des rituels car plusieurs personnes peuvent compléter les infirmations en même temps
  • Il est possible de lier des tableaux de niveau 1 (terrain) avec le niveau 2 (managers) pour que des informations soient mises à jours automatiquement

Pour moi, outre la surconsommation électrique d’un tableau (environ 300kWh par an et par écran) et le coût de la solution, ce genre de tableau 4.0 est viable, mais je reste attaché aux solutions papiers, moins jolies certes mais qui apporte un grand niveau d’appropriation aux gestionnaires